Vivre la fraternité chrétienne.

Si vous vous rappeler depuis le dernier jeune que nous avons fait, le thème principal a été la liberté. Se garder des jougs ; nous sommes libres de suivre Jésus Christ.
La semaine au GBU on a surtout partagé sur un thème la fraternité (chrétienne).
C’est ce thème que j’ai à cœur d’apporter.
Durant cette semaine, j’ai pu encore vivre des temps de communion fraternelle, en recevant Jean Marc et Martine ; puis en allant voir des frères et sœurs à Lyon. Et je sens que c’est vraiment important.

Tout comme la liberté, la fraternité fait parti de la devise française.
Je ne sais pas si le prochain partage sera sur l’égalité J

Dans des cultures, on s’appelle très facilement frères ; j’ai des amis africains, qui appelle frère toute personne de leur patrie. Je pense que la culture juive était un peu identique.
Dans d’autres, le diable a détruit cette conception , par exemple la Chine. La jeunesse actuelle est composé d’enfant unique. On ne sait plus ce que c’est vraiment qu’un petit et grand frère.
Notre société française a aussi perdu cette valeur :
Du fait que les familles se disloquent ;Du fait des membres des familles sont éloignés les uns des autres.
Du fait des recompositions familiales.

Il en est souvent de même dans l’église.
Beaucoup de chrétiens n’ont pas forcément des sentiments d’amour déjà avec leur frère dans la chair. Même peuvent des fois reconstruire leurs mauvaises relation dans les églises.
Si vous visitez d’autres églises, vous voyez que peu font des agape comme nous le faisons à Die ou ici.
Les gens ne se connaissent que dans le cadre de réunion, il n’y a pas ou peu de communion les uns envers les autres.

Face à l’organisation, aux fonctionnements, la succession de réunions, on peut très vite négliger la communion fraternelle, comme oublier que nous avons été racheté au même prix du sang de Jésus.
Que c’est son sang qui donne la vie à chacune de nos âmes.

Psaume 133
1 Cantique des degrés. De David. Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble!
2 C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.
3 C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.

De se passage puis d’autres que nous allons lire, on peut voir l’importance de la communion. C’est la que l’Eternel envoie l’onction, et c’est là qu’il envoie la bénédiction.
C’est l’un des passages que j’ai vu le plus s’accomplir dans ma vie.
Les moments où j’ai pu ressentir le plus l’onction de Dieu dans la louange, dans la prière ; c’est au milieu de frères et de sœurs. (aussi bien dans un cadre formel, qu’informel)

Les premiers disciples ont vécu aussi littéralement ce texte.
Actes 2 :1-4
1 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.
2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.
3 Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux.
4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
Souvent les églises veulent une pentecôte comme les premiers disciples sans relation avec les frères et les sœurs. Ils veulent une plénitude de l’Esprit sans passer par une communion avec les frères et les sœurs. Notre société est individualiste, et chacun de nous est aussi pétri. d’égoïsme. Les disciples avant l’effusion de l’Esprit était pendant 11 jours ensemble dans le même lieu. On a besoin de revenir à cette simplicité. Qu’est ce qui s’est passé durant ces 11 jours. Ils étaient ensemble dans un même lieu.

Actes 2 :42-47
42 Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.
43 La crainte s'emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.
44 Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun.
45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.
46 Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur,
47 louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés.

Le salut des autres dépend de notre unité dans la prière. Tout comme il est important de persévérer dans la Parole, dans la prière, dans la fraction du pain ; il est très important d’avoir une communion profonde les uns envers les autres.
L’église n’est pas un groupe d’ami seulement, l’amitié ça peut aller et ça peut s’en aller.
Imaginons ton ami va à l’autre bout de la France, tu va de manière naturelle l’oublier, chacun va vivre sa vie personnelle, un proverbe dit loin des yeux, loin du cœur.
Imaginons que c’est ton frère et ta sœur qui est à l’autre bout de la France ; tu ne va pas l’oublier, pourquoi ? Parce que vous avez le même sang.
Il doit en être de même au niveau spirituel. Nous avons racheté au prix du même sang. Notre lien est spirituel.
Le lien de la chair s’arrête à notre mort ; le lien spirituel est éternel.
Si nous prenons l’exemple de Jésus

Marc 3 :32-35
32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent.
33 Et il répondit: Qui est ma mère, et qui sont mes frères?
34 Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui: Voici, dit-il, ma mère et mes frères.
35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère.

Il est sur que le Seigneur aimait sa mère et ses frères et sœurs. Mais il nous montre un exemple ; la relation fraternelle spirituelle est beaucoup plus importante que la relation fraternelle charnelle.
Une parenthèse, Jésus n’a pas dit père dans ce texte car Joseph était mort à cette époque ; mais il en est de même dans la vie chrétienne.
La relation familiale charnelle est moins importante que la relation familiale spirituelle.
La grâce c’est d’avoir sa famille charnelle devenir aussi sa famille spirituelle.

Maintenant nous allons voir que c’est bien beau de reconnaître en l’autre notre frère et notre sœurs ; le Seigneur nous demande d’aller plus loin.

1 Jean 2 : 9-11
9 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.
10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n'est en lui.
11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.



1 Jean 3 : 14-18
14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
16 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
18 Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.

Le Seigneur nous demande d’aimer nos frères et nos sœurs.
Comment aimer Dieu que l’on ne voit pas, en aimant les frères et sœurs que nous voyons.
L’amour n’est pas seulement des mots, mais aussi des actions. Dieu a tellement aimé qu’il a donné Jésus Christ.
C’est cet amour que les disciples ont vécu de manière pratique au début de l’église primitive.
C’est cet amour qui favorise le Seigneur à répandre son Esprit et envoyer la bénédiction sur son peuple.

Jean 13:35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.

Cela nous demande des efforts à chacun :
2 Pierre 1 :5-7
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts pour ajouter à votre foi la bonne conduite et à la bonne conduite la vraie connaissance de Dieu;
6 à la connaissance ajoutez la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance et à la persévérance l'attachement à Dieu;
7 enfin, à l'attachement à Dieu ajoutez l'affection fraternelle et à l'affection fraternelle l'amour.


Une remarque : j’ai vu aussi qu’au nom de fraternité, certains en arrive par exemple à emprunter des objet à long terme (à voler); d’autres à manquer de respect, de prévenance, sans gêne.

Qu’est ce qu’un frère, qu’est ce qu’une sœur en Christ?
C’est celui qui fait la volonté de Dieu avec toi, qui œuvre pour le Seigneur avec toi.
C’est quelqu’un avec qui tu porte le fardeau de Jésus. C’est un lien spirituel. C’est avant tout dans la prière, dans l’intercession, dans la louange, dans le combat spirituel.
Potentiellement tous chrétiens peut être pour toi un frère et une sœurs en Christ.
Mais concrètement , c’est seulement avec ceux que tu as une relation, une communion ; ceux pour lesquels tu pries, ceux où il y a une profonde unité de cœurs, de pensée et d’esprit.
Des fois, il peut y avoir de la distance, tu peux ne pas l’avoir vu depuis très longtemps.
Mais ce lien est toujours là dans la prière et quand tu revois les personnes c’est comme ci, c’était la journée d’hier que tu l’as vu ; alors qu’il y a des fois des années.


Psaume 133
1 Cantique des degrés. De David. Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble!
2 C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.
3 C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.